La Résidence a écrasé le T71 (89-116) pour son dernier match de l’année. Xavier François revient sur le parcours presque parfait du leader du championnat.
Vous terminez cette année avec un bilan de 12-2 en championnat, vous vous attendiez à une telle performance ?
Xavier François : Pour tout dire, quand la saison recommence, il est difficile de prévoir ce qui va se passer. La plupart des équipes changent leurs joueurs pros, si bien qu’il est compliqué de savoir exactement à quoi s’attendre. Mais dès que nos deux Américains sont arrivés, j’ai tout de suite senti qu’ils étaient sympas et qu’ils allaient bien s’intégrer, en plus d’être de très bons joueurs.
C’est vrai que, cette année encore, sur le plan des Américains, vous êtes plutôt gâtés. Avec notamment Alex Stein qui est certainement tout simplement le meilleur joueur du pays ?
Alex est très fort. Il a une vision du jeu, il sait punir les défenses et sait très bien organiser l’équipe. C’est le vrai meneur dont on avait besoin. Armon est très fort également. Les deux nous correspondent parfaitement.
On peut dire que l’attaque tourne plutôt bien chez vous ?
C’est vrai. On a encore mis 116 points samedi. Chez nous, le danger vient vraiment de partout. Je crois qu’on tourne à une centaine de points par match, c’est énorme. En revanche, on doit faire mieux sur le plan défensif si on veut être prêts pour les play-offs, c’est-à-dire quand ça compte vraiment.
Vous diriez que c’est votre seule faiblesse ?
Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas du côté de l’attaque qu’il faut chercher un problème. En revanche, samedi on l’emporte en marquant 116 points, mais on en prend 90. Je me rappelle une large victoire face au Racing où on l’emporte en marquant 120 points, mais en en encaissant 99. On doit vraiment travailler sur ce point avant le début des play-offs.
Vous avez terminé l’année par une large victoire contre le T71. Comment avez-vous abordé cette rencontre face au champion sortant, en grande difficulté actuellement ?
Comme n’importe quel autre match. On se doit de respecter l’adversaire, peu importe s’il est en haut de classement, en milieu de tableau ou dans les dernières places. Le T71 est certes champion, mais c’est une toute nouvelle équipe, ils ont changé pratiquement tout leur cinq de base et leur coach. Sur ce match, on a fait la différence dans le deuxième quart. Je pense que notre réussite à trois points (NDLR : 54 % à 17/31!) les a un peu découragés.
Un match où vous inscrivez 8 points et prenez 10 rebonds. Votre rôle a-t-il changé par rapport à l’an passé ?
Je n’ai clairement pas besoin de mettre beaucoup de points. On est bien armés sur ce plan. En revanche, avec le départ d’Adam (Eberhard), j’ai plus de responsabilité au niveau du contrôle du rebond défensif. Mais sinon, je suis là pour apporter tout ce dont l’équipe a besoin pour l’aider à gagner. Et peu importe mes statistiques personnelles.
Finalement, le seul bémol reste l’élimination en Coupe ?
Oui. Honnêtement, on n’a vraiment pas eu de chance au tirage, on est premiers et on prend Esch qui est deuxième, en plus sur son parquet. On fait un bon match défensivement, peut-être notre meilleur, mais en attaque, on a manqué de repères. Malgré tout, ça ne se joue pas à grand-chose et je suis persuadé que si on n’avait pas joué cette rencontre à Esch, on l’aurait emporté. C’est dommage, car on aurait bien aimé aller plus loin. Voire jusqu’au bout.
Maintenant, place à un peu de repos ?
Oui. On est libres jusqu’à début janvier, c’est plutôt long. Ça permet aux Américains de passer les fêtes de Noël en famille et à tout le monde de soigner ses bobos. Malcolm et Dean se sont tordus la cheville, Armon s’est fait mal au genou. Moi aussi cela va me permettre de me concentrer sur mes études, car les examens arrivent rapidement. Cette pause va faire du bien !
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